jeudi 13 décembre 2012

Un nouveau contrat mutuelle groupe dès 2013, plus cher, et pour les gens en bonne santé

Un nouveau contrat Mutuelle Groupe dès 2013, avec des cotisations salarié revues à la hausse, alors que nos salaires n’augmentent pas

La Santé n’a pas de prix mais elle a un coût pour les salariés : La FNAF CGT rappelle que la santé se perd souvent au travail et réclame donc, une prise en charge des frais de santé plus réaliste donc plus importante par l’employeur, c’est à dire la totalité du contrat de base.

D’autant que les contributions des employeurs destinées au financement de prestations complémentaires de prévoyance complémentaire qui présentent un caractère collectif et obligatoire sont exclues de l'assiette des cotisations de sécurité sociale, pour chaque assuré, voir explication ci-dessous.

Ne vous laissez plus manipuler par les mensonges des représentants syndicaux CFDT, FO, CGC et CFTC chez InVivo : Ils ont écrit sur leur tract que : « A cause de la législation sociale et fiscale, les CE ne subventionnent plus la mutuelle… »
Or, la participation du comité d’entreprise au financement d’une mutuelle, quelle que soit sa forme est exonérée de cotisations en tant que contribution patronale, dès lors que cette participation remplit les règles posées par la loi du 13 août 2004 relative à l’assurance maladie (pour plus d’information, n’hésitez pas à contacter votre Urssaf).
-          Ainsi, sont notamment exonérées les contributions patronales aux régimes de prévoyance à caractère collectif et obligatoire, dans la limite du montant suivant, apprécié par an et par salarié, pour une période d’emploi complète à temps plein.
Donc, il est possible de cotiser à hauteur de 6% du plafond de la sécurité sociale + 1 ,5% de la rémunération
Cette somme ne peut pas dépasser 12 % du plafond de la Sécurité sociale. Pour apprécier les seuils fixés, il convient de cumuler la participation du comité d’entreprise et celle de l’employeur. Cette participation est soumise au forfait social et entre dans l’assiette de la CSG-CRDS.

Ils annoncent également dans leur tract que : « les salariés des filiales qui avaient une subvention entreprise supérieure ont la promesse du versement d’un complément de salaire… »
Or l’employeur n’appliquera pas cette hausse de salaire aux nouveaux embauchés et ne compensera pas les futures charges qui pèseront sur la mutuelle à cause bien souvent, du désengagement de la Sécurité sociale. Contrairement à leur affirmation, il s’agit bien de la perte de leurs acquis conventionnels.

Ils mentionnent: « une très grande hétérogénéité au sujet de la complémentaire santé, que ce soit sur les prestations, la participation ou le coût pour les salariés. »
En réponse à leurs allégations, nous avons pensé vous transmettre un tableau comparatif des  prestations de notre mutuelle AGRICA/CCMO  au siège avant le 1er janvier 2013, afin de la comparer avec celles qui vous sont proposées à partir du 1er janvier 2013.

Un indicateur vous permet de suivre les avantages (en vert), les inconvénients (en rouge), et les points d’égalité (en orange) de la nouvelle mutuelle en comparant avec l’option de base de l’ancienne mutuelle.


Avant le 1er janvier 2013 – Régime de base isolé
Après le 1er Janvier 2013 – Régime de base
Après le 1er Janvier 2013 – Régime de base isolé + Option
Coût mensuel pour le salarié
25 euros
15 euros
35 euros
200% de la BR
100% de la BR
100% de la BR
Hospitalisation - honoraires
200% de la BR
150% de la BR
200% de la BR
Consultation généraliste
200% de la BR
100% de la BR
150% de la BR
Soins dentaires
200% de la BR
100% de la BR
100% de la BR
Pharmacie
100% Frais réels
Ticket modérateur
Ticket modérateur

Sachez que la FNAF CGT a refusé de signer ce nouveau contrat et émis un vote défavorable en CE car il  prévoit un déremboursement supérieur à ce qu’il était initialement prévu. En effet, la diminution des remboursements de santé prise en charge par la Mutuelle AGRICA, impose un « reste à charge » pour l’assuré et ainsi, accentue les inégalités sociales de santé et l’accès aux soins pour les petits salaires.

Ce qu’ils ne disent pas dans leur tract : C’est l’employeur qui a imposé la mutuelle AGRICA sans véritablement ajuster la prise en charge des prestations ni sa participation à la cotisation, bien entendu avec la bénédiction des autres représentants syndicaux.

Au motif employé par notre Direction des Ressources Humaines, que tous les salariés sont égaux devant la maladie, sa participation à la cotisation obligatoire ne tient pas compte des catégories socioprofessionnelles. Alors, qu’il conviendrait d'entendre celles qui sont retenues pour l'application du droit du travail : « cadres » et « non cadres ».

De son côté, la FNAF CGT regrette qu’aucune démarche des négociateurs n’a pris au sérieux la santé du personnel pour orienter les remboursements des prestations et mettre en place des actions de prévention adaptée aux besoins des salariés par secteur d’activité. Ils n’ont vu que le côté économique en négligeant les prestations qui sont mal réparties.

De même, la FNAF CGT a demandé une véritable négociation pour des prestations adaptées et une prise en charge plus juste ! Chacun d’entre nous doit pouvoir vivre dignement tout au long de sa vie, n’étant pas tous égaux face à la maladie ou à l’usure du travail, l’employeur doit protéger les plus vulnérables.

Résultat : cette cotisation soi-disant attractive est du dumping et aujourd’hui ce sont les salariés qui en paient les conséquences.

Salariés d’InVivo, venez nous rejoindre : la FNAF CGT rassemble tous ceux qui refusent la soumission et la fatalité. Nous avons pour ambition de nous battre pour une remise à niveau des salaires et des conditions du travail. Il en va de la qualité de l’emploi de tous les salariés, à l’heure ou la déréglementation sociale et la libéralisation poussent au dumping social et à la concurrence de tous contre tous. 
Les représentants du personnel FNAF CGT
Retrouvez nos tracts sur notre blog http://cgt-invivo.blogspot.com et laissez vos coordonnées personnelles à l’adresse mail cgtinvivo@yahoo.fr afin d’être au plus près des informations de la FNAF CGT InVivo

vendredi 30 novembre 2012

2 nouveaux élus CGT à QALIAN !!

Grande satisfaction pour la CGT, qui se voit représentée depuis octobre 2012 par
2 nouveaux élus CGT à Qalian, dont un titulaire (Patrick Mongrolle) et un suppléant.

L'affaire était loin d'être gagnée.
En effet Patrick Mongrolle (ex-Noé), est nouvel arrivant dans l'effectif de Qalian depuis Juillet 2012,
ce qui n'allait pas à son avantage car peu connu au départ.

Mais voilà, les urnes ont parlé. 
En réalité au premier tour (seuls les listes syndiquées peuvent s'y présenter), pas d'élus, le Corum n'étant pas atteint (moins de la moitié des salariés s'étant exprimés)
Cependant la CGT récoltait tout de même 46 % des voix, contre 40% pour la CFDT et 14% pour la CGC.

Au deuxième tour, la CGT arrive devant les deux autres candidats Qalian.
Pour couronner le tout, lors de la première réunion, Patrick Mongrolle est désigné secrétaire du CE.

A bientôt pour d'autres victoires.

Les représentants du personnel FNAF CGT

jeudi 8 novembre 2012

SPONSORING DES JEUX PARALYMPIQUES



SPONSORING DES JEUX PARALYMPIQUES… Action publicitaire et poudre aux yeux

Il existe deux visions du monde du handicap qui semblent avoir peu de chance de se rencontrer. Entre une communication externe voulant démontrer les progrès indéniables sur la gestion du handicap dans l’entreprise InVivo et un autre prouvant l’indifférence de la Direction des ressources humaines en matière d’aménagement des locaux et de maintien de l’emploi des handicapés… Il semble que ces points de convergences n’aient que très peu de chance d’obtenir le même résultat un jour.
Un message publicitaire en total décalage et parfois surréaliste face aux refus de la Direction d’installer une pièce confinée pour assurer la sécurité d’un personnel handicapée et le refus d’aménagement du télétravail recommandé sur prescription médicale pour une autre salariée en situation d’handicap. L’inspecteur du travail a dû intervenir avec peu de succès dans le premier cas. Toutefois, dans la seconde situation, la Direction a dû respecter ses obligations aux termes de l'article L4624-1 du Code du travail, après que l’inspection du travail et de la médecine du travail ont exigé des mesures individuelles telles que la transformation partielle du poste en télétravail, justifiées par des considérations relatives notamment à la résistance physique du salarié dans les transports.
Sans doute la Direction des ressources humaines finira par se rendre compte qu’une action publicitaire et que des discours ne remplacent pas de véritables actes sur le terrain.


En matière de création publicitaire, les images passent mais les concepts restent... Les représentants FNAF CGT au CHSCT seraient heureux que les impulsions de création publicitaire de la Direction des ressources humaines mènent à des actes qui se définissent par une aptitude à transformer l’environnement professionnel adaptée au personnel handicapé.



Les représentants du personnel FNAF CGT
 http://cgt-invivo.blogspot.com


mercredi 7 novembre 2012

Expertise des comptes du groupe - L'employeur reprend la main

La Démocratie figée aux portes de l’entreprise : Salariés, vos représentants FO, CGC, CTFC et CFDT confient vos destinées à l’employeur.

Le pouvoir de demander des comptes au Groupe InVivo remis en question par les élus FO, CGC, CTFC et CFDT.
En opposition, les élus FNAF CGT refusent une organisation des IRP qui ne donnerait pas les moyens de réaction prévus par le législateur à travers l’expertise des comptes pour défendre les intérêts des salariés.

De par leur rôle, les élus au Comité ont accès à un niveau d’information sur les domaines variés tels que la gestion et l’évolution économique et financière des activités du Groupe. Il ne s’agit pas d’un droit d’accès à l’information mais d’un devoir de l’entreprise de communiquer en direction de ses représentants du personnel.

Toutefois, notre employeur à trouver les arguments pour reprendre la gestion et la communication de l’information au cabinet d’expertise indépendant. Et d’y faire adhérer l’ensemble de vos élus dont la vocation future sera de relayer le message de la direction tel qu’elle le souhaite : Lors de la dernière réunion du Comité de Groupe, l’employeur a convaincu les élus FO, CGC, CFDT et CFTC d’élaborer un cahier des charges en commun avec la Direction afin de commenter les comptes de résultats en lieu et place du cabinet d’expertise indépendant et ce, pour des raisons d’économie de temps et d’argent ?!

Au-delà des prérogatives économiques dans l’entreprise, le fait de représenter les salariés de l’entreprise fait que les élus œuvrent pour l’intérêt collectif. Cela suppose de recueillir une information économique adaptée et de qualité. Cela implique aussi que les élus acquièrent des compétences indispensables à la compréhension des documents.

Donc, un problème se pose si le regard d’un expert indépendant n’accède pas aux documents comptables : « Le manque de connaissance des élus, en droit du travail et concernant leurs prérogatives ».
De la même façon « les élus du CE n’ont pas assez de formation pour lire les informations qu’on leur donne, par exemple savoir déchiffrer un compte de résultats ».

Pour palier à ces carences, les représentants de l’employeur formeront les élus à la lecture du Compte de résultat : Ainsi, cette formation définira sa ligne pédagogique en adéquation avec les orientations stratégiques économiques, financières et sociales impulsées par l’entreprise InVivo.

L’accent aujourd’hui est mis moins sur l’immobilisme du Comité de Groupe et son rôle de permanence muette que sur l’appréhension d’une confrontation de point de vue qui ne peut exister que dans un contexte d’indépendance du « corpus : dominant/dominé » et autant que se faire se peut, du formalisme dans lequel le point de vue est exprimé.

Par ailleurs, la vocation des instances est avant tout celle d’un contre-pouvoir ayant pour mission de protéger les salariés surtout quand des activités du Groupe perdent de l’argent sur plusieurs années.

La crédibilité de nos actions passe par la mise en place de formations adaptées et dispensées par des organismes indépendants pour éviter de devenir les représentants du patronat.

Les élus de la FNAF CGT puisent leur différence dans le fondement du rôle qu’ils jouent, dans cette mission qui les différencie des autres : ils sont toujours présents lorsque des batailles doivent être menées pour défendre les emplois, les statuts des salariés, leur salaire, leur dignité dans leur travail… Nous transmettons notre énergie et notre savoir faire dans l’objectif de transmettre nos connaissances et nos expériences au service des salariés et non du patronat. Pouvez-vous en dire autant des autres organisations syndicales ?
Les représentants du personnel FNAF CGT     

mardi 23 octobre 2012

Participation - La CGT pour plus d'égalité


Réunion des coordinateurs le 11 octobre 2012 :
Compte tenu de l’existence d’une formule légale de calcul, l’employeur se contente de la mettre en place et limite la négociation avec les organisations syndicale au seul choix des modalités suivantes :
  • soit entre le chef d'entreprise et les représentants d'organisations syndicales représentatives ;
  • soit au sein du Comité Central d'entreprise ;
Dans ce contexte où les organisations syndicales ne peuvent s’exprimer et particulièrement la FNAF CGT qui est systématiquement accuser d’exprimer des pensées critiques, entendu par la Direction des Ressources Humaines, en un discours qui relève d’une véritable élaboration inintéressante et irrationnelle, nous avons pensé diffuser des possibilités d’alternatives (en matière de base de calcul de la participation) sous forme de tract, seul support de communication mis à notre disposition.
Abordons sans tarder le sujet : Ne pouvons-nous pas envisager une réserve spéciale de participation supérieure à celle résultant de l’application de la simple formule légale ?
La FNAF CGT estime que la participation mérite sans doute une plus grande implication des employeurs devant la mettre en œuvre et des salariés qui en bénéficient : La loi n°2001-152 du 19 février 2001 sur l’épargne salariale devrait conduire les entreprises à examiner les outils en vigueur au sein de l’entreprise et les revoir à l’aune des nouvelles perspectives qu’offre la loi à plus d’un titre pour le développement de la participation.
D’ailleurs, le "développement économique de notre société et la modernisation des rapports sociaux » devraient être les axes fondateurs de la loi sur l'épargne salariale dont la collecte, par l’aménagement du support actuel de la participation (qui ne génère aucune réserve en 2011), devrait être investie dans notre entreprise, pour un meilleur partage des "fruits de la croissance".

La méthode consiste à mettre en œuvre la participation dans un mode dérogatoire (formule de calcul, champ d’application, etc.)

Le champs d’application : les contours du groupe Union InVivo

La formule de calcul (laquelle s’affranchit alors des termes ou de la proportion des termes de la formule légale) : Réserve de participation globale égale à la somme arithmétique des réserves spéciales de participation (RSP) de chaque société comprise dans le Groupe défini et, d’autre part, à la répartition de cette même réserve globale au profit des salariés de l’ensemble du groupe, comme s’ils faisaient partie d’une seule entreprise, nonobstant le montant de la participation effectivement dégagé par telle ou telle société.

Cela permettrait une mutualisation des résultats de la prime individuelle : ce qui est plus juste au plan de l’équité.

Il s’agit d’obtenir la conclusion d’un accord qui n’entre pas dans les prévisions habituelles, ce qui contraint les organisations syndicales à préparer un argumentaire économique et financier démontrant l’intérêt de l’application ou l’avantage qu’en retireront les salariés

 Argumentaire adapté :
-          La mise en place de ce dispositif est positive pour les Ets qui ont structurellement des difficultés à dégager un résultat suffisant pour doter la RSP ;
-          Cette mesure est équitable et permet de pallier au plus forte distorsion
-          Soucis de favoriser la politique de mobilité au sein du Groupe
-          Soumettre la signature aux OS pour éviter de maintenir la discussion au niveau de chaque société sans perspective de vue d’ensemble (bien que chaque CE doit être consulté)
-          Une autre solution consiste à améliorer le « package » prévu par l’accord de participation en modifiant la formule de calcul afin d’améliorer le montant de la réserve légale.

Modification de la formule de calcul :

Prendre en compte l’avantage procuré aux salariés par la constatation corrélative d’une provision pour investissement (PPI) qui lui bénéficie directement.

La PPI, égale à 50% de la différence entre la RSP calculée selon la formule dérogatoire et celle qui résulte du calcul de droit commun, permet à l’entreprise de financer tout investissement amortissable ou non, pourvu que cet investissement intervienne au cours de l’exercice suivant celui au titre duquel la provision pour participation est constatée.

Exemple (ces chiffres sont fictifs)
Sté A : 1000 salariés / RSP               0 €
Sté B :   250 salariés / RSP 1 350 000 €
Sté C : 1200 salariés / RSP    600 000 €
RSP globale : 1 950 000 €
Nombre de bénéficiaire : 2 450

Répartition par Sté
Sté A 796 K€ au lieu de               0 €
Sté B 199 K€ au lieu de 1 350 000 €
Sté C 955 K€ au lieu de    600 000 €

Montant dérogatoire 1 950 000 €

Cette même RSP calculée selon le droit commun étant fixé par hypothèse à 1 500 000 €

La PPI globale serait égale en l’espèce à 225 000 € (soit 1 950 00 – 1 500 000) x 50%
(soit 450000 / 50% = 225 000)

L’objectif est de déterminer le taux de fraction dérogatoire applicable à chaque RSP comptabilisée dans chaque société. Ce taux serait en l’espèce égal à 23,07%
(soit - 450000 / 1 950 000 – x 100)

Ainsi, en supposant que la RSP soit comptabilisée de manière identique à celle posée dans l’exemple précité, la PPI constatée dans chaque entreprise serait déterminée comme suite :

Sté A : (796 000 x 23,07%) = 183 637 x 50% = 91 848
Sté B : (199 000 x 23,07%) = 45 909 x 50% = 22 984
Sté C : (955 000 x 23,07%) = 220 318 x 50% = 110 168
Montant global de la PPI 225 000

Utilisée conforme à son objet, cette PPI est déductible de la base imposable soumise à l’impôt sur les sociétés (IS) en N+1

Y-t-il un programme d’investissement prévues en 2012/2013 ? (immeuble, parc informatique, etc.)

Et quels est l’avantage pour l’employeur ?

Comparer le coût de l’avantage supplémentaire consenti aux salariés au travers de la participation dérogatoire (exonérée de charges sociales) avec celui qu’il aurait à exposer s’il devait faire face au programme d’investissements de l’année à venir (Immeuble, etc.) sans disposer de l’avantage de la PPI que la formule dérogatoire lui permet de constater.
Le régime fiscal peut constituer la motivation nécessaire à l’employeur pour proposer aux salariés l’amélioration du montant de la RSP
Cet examen s’adresse aux entreprises qui connaissant une forte croissance sur leur marché et ont le souci d’optimiser leur politique globale de rémunération en offrant à leurs salariés un avantage peu courant.

Répartition de la réserve de participation 

Modalités

L’accord présenté par l’employeur fixe notamment les modes de répartition de la réserve entre les salariés : 50% proportionnelle au salaire et 50% égalitaire, ainsi qu’à la durée de présence.

A l’opposé, la FNAF CGT souhaite qu’elle soit uniforme. Nous ne voulons pas de hiérarchisation de la répartition des profits de l’entreprise. Il faut aller plus loin que les propositions de l’employeur, imposer une égalité de traitement entre les salariés qui participent tous, par leur travail, au résultat de l’entreprise.

Nous rappelons à tous les salariés que les primes aléatoires n’ont aucune ambition à remplacer tout ou partie du salaire et ne participent pas à notre système de protection social.

La preuve, cette année c’est O€… Il semblerait qu’il n’y est que les pertes qui se partagent équitablement entre les salariés !

Pour toutes ces raisons nous voterons contre au  projet d’adhésion à la prime de participation telle que présentée ce 11 octobre 2012 par l’employeur.

lundi 1 octobre 2012

INVIVO CLEAN


DEBARRAS DE TOUS LOCAUX « outrageusement » occupés par les organisations syndicales.

Profitez également de notre service d’intervention rapide « Ressources Humaines » pour aménager des hébergements contraires à la dignité humaine.

La DRH InVivo mène un combat acharné contre la liberté de se réunir en refusant un local syndical dans un environnement acceptable et facilement accessible à tous les salariés.

Les représentants du personnel FNAF CGT réaffirment leur opposition à déplacer le local dans une pièce du sous-sol, reliant le parking aux couloirs, connectés à d’autres couloirs dans lesquels sont entreposées des poubelles…
Sans parler du dégoût suscité par la proximité des poubelles qui dégagent des mauvaises odeurs, il faut franchir 4 portes coupes feu et les passages, les voies de circulation et d'évacuation sont difficiles à trouver. Entre autres, une ligne haute tension est juxtaposée à l’un des murs du local, le bruit d’une soufflerie y est incessant et il ne bénéficie pas de la lumière du jour…
Autant de problèmes qui ne respectent pas les dispositions législatives et règlementaires applicables lors de la conception ou de l’aménagement des locaux de travail.
La réponse de la FNAF CGT est qu’elle continuera à lutter, pour le droit des salariés à disposer de locaux syndicaux facilement accessibles pendant la journée, et empêcher la Direction des Ressources Humaines d’instaurer son « autoritarisme» et sa pression incessante, en organisant un « ghetto » autour des organisations syndicales.
Dernier rebondissement en date 27 sept 2012, notre DRH propose la rénovation des lieux et/ou d’étudier toute nouvelle proposition d’aménagement de la part des organisations syndicales… promesses à suivre.
Vos représentants du personnel FNAF CGT                                                                                                                      
                                                                           http://cgt-invivo.blogspot.com

mardi 12 juin 2012

La CGT Invivo propose d'intégrer du personnel soignant au siège - Les syndicats FO et CGC votent contre

 Les élus FO et CGC ont adopté une résolution au Comité Paris et rattachés, contre l’embauche d’un personnel soignant, sans arguments pour étayer leur décision. Elle semble être formée en dépit du bon sens… car les divisions, les hostilités, les dépits ne devraient avoir aucune entrée dans les décisions concernant la sécurité et les conditions du travail.

« Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose n'ont point coutume d'en désirer plus qu'ils en ont. » Descartes (dans son Discours de la Méthode) fait-il preuve d’humour ? Ou fait-il simplement la démonstration que si le bon sens est partagé entre tous au point que personne ne pense en être dénué… Malheureusement, c’est au niveau de ce qu’il en est fait par chacun d’entre nous, qu’apparaissent des différences.
Des différences hélas, que l’on retrouve dans les réflexions et les actions des élus, suivant qu’ils représentent les organisations syndicales FNAF CGT…Ou FO et CGC.
Quel est notre perception de ces différences ? L’accumulation des bons sens individuels ne produit-elle pas ce qu’on appelle l’opinion publique ? Le bon sens se serait alors forgé au fil du temps par association d’idées répandues par le collectif des salariés, chargées de constats sur leur situation de travail et du besoin d’amélioration de celles-ci par des idées progressistes, relayées par leurs votes aux élections professionnelles (qui sont normalement portées par leurs représentants)... Quel sens est le bon pour les élus FNAF CGT, finalement ? Et le bon sens de répondre : « Celui qui est bon pour tous. » Le bon sens serait dès lors d’abandonner nos sensibilités politiques ou syndicales pour servir les droits et intérêts des salariés.

Et pourtant le drame social s’est joué dans vos instances représentatives : Les élus FNAF CGT au CHSCT, soutenus par l’inspecteur et le médecin du travail, ont révélé la nécessité d’embaucher du personnel soignant pour accompagner les salariés en situation de crise, de malaise et d’accident, et ce dans l’optique d’assurer la sécurité de tous. Le travail consiste essentiellement à faire de la prévention, de la médecine du travail (relayer le médecin du travail qui ne peut consulter tous les salariés chaque 2 ans par manque de personnel) et gérer les urgences qui peuvent arriver dans l'entreprise (la tenue d’un registre des accidents bénins est une source d'information indispensable pour concevoir et améliorer la prévention dans son entreprise).

La loi prévoit qu’il est possible d’embaucher un(e) infirmier(e) à partir de 500 salariés et le processus invite chacun des acteurs du Comité d’Etablissement à voter une résolution dans ce sens.

Cependant, les secrétaires FO et CGC en accord avec le président ont refusé d’inscrire ce sujet à l’ordre du jour de la réunion du 28 février 2012. Les élus FNAF CGT ont été contraint d’en discuter en questions diverses lors de la réunion suivante, le 27 mars dernier, au cours de laquelle les 4 élus FO et CGC ont voté 3 contres et 1 abstention… Malheureusement, les 2 voix favorables des élus FNAF CGT n’ont pas suffit à modifier le résultat du vote.

Alors, existe-t-il un bon sens universel, qui serait propre à l’avis des élus et au-delà de leur sensibilité politique ?

Les élus FNAF CGT, pour qui le bon sens consiste à améliorer les conditions de travail et défendre la sécurité des salariés, en doutent car ils ont pu constater le refus de l’embauche d’un personnel soignant, par les élus CGC et FO, sans exposer le moindre argument pour justifier ce choix.

A croire que la souffrance au travail, les risques psychosociaux,  les accidents au travail n’existent pas et que les représentants FNAF CGT désignés au CHSCT ont parlé pour ne rien dire, ou en dépit du bon sens ?

Et vous, pensez-vous être bien représenté ? Posez-vous la question aux prochaines élections professionnelles.

Les représentants du personnel FNAF CGT

samedi 31 mars 2012

NAO 2012 - Chapitre 6 - Tract qui sera diffusé devant le siège, avant la réunion NAO du 5 avril

NAO  2012 

EMPLOYEUR : DES PROPOSITIONS Déconnectées DE LA Réalité

Catégorie
Augmentation collective
Enveloppe des Augmentations Individuelles totales
Prime d’Ancienneté moyenne
Ouvriers / Employés
1,4 %
0,4 %
0,3 %
Techniciens, Maitrises
1,4 %
0,4 %
0,3 %
Ingénieurs & Cadres
0 %
1,8 %
0,3 %


Depuis le 26 mars, date de la première diffusion du tract CGT et du tract inter syndical sur le site de Rambouillet, la lute s’est organisée dans l’activité NEODIS, à raison d’une demi-heure de débrayage par jour.
Le courage de ces salariés à Rambouillet résulte du fait qu’ils ne peuvent accepter de recevoir des augmentations de salaires aussi dérisoires et éloignées du coût de la vie actuel.
La lutte commence à s’organiser sur d’autres sites comme au silo à Bassens ou les salariés ont décidé d’arrêter les astreintes et les heures supplémentaires.
Sur d’autres sites, des tractages massifs ont été organisés par la CGT et par d’autres organisations syndicales

Voilà ce que réaffirme la CGT INVIVO aujourd’hui :
Une augmentation de salaires de 10% minimum, ainsi que de revoir les coûts de transports, transports publics ou frais kilométriques réels du salarié basés sur la grille du barème INVIVO revalorisé tous les ans. Nous souhaitons une négociation NAO de groupe et non une négociation saucissonnée comme c’est le cas aujourd’hui.
En cela nous rejoignons les autres organisations syndicales. Quand nous parlons d’augmentation de salaires c’est sur le collectif et non l’individuel, car aujourd’hui nous savons que pour un même salaire hiérarchique, la moyenne du différentiel personnel peut lui varier de 0% à 15%, même davantage pour certains coefficients.
La direction tentera d’éteindre le feu des mécontentements par la pression individuelle lors de vos prochains EADP.

Si les salariés décident massivement de lutter pour obtenir des salaires cohérents avec la réalité, alors nous gagnerons .Tout les syndicats l’on comprit !

Alors quelle sera votre décision après le 5 avril !
Serez-vous prêt à soutenir les salariés qui luttent !
Nous vous invitons à manifester votre mécontentement tous ensemble après le déjeuner devant le bâtiment, tous les jours pendant 30 minutes de 13h30 à 14h00, avant la prochaine réunion de NAO qui se fera le 5 avril. 
La FNAF-CGT INVIVO a besoin de votre soutien. Rejoignez nos rangs en vous rapprochant de vos élus. Ensemble, luttons pour arracher des augmentations à la mesure de vos efforts.

Yves BARON - Délégué syndical central - 06-75-80-64-27 / cgtinvivo@yahoo.fr
                                                                                              Site Internet - http://cgt-invivo.blogspot.com

mercredi 28 mars 2012

NAO 2012 / Chapitre 4 - mobilisation toujours active à Rambouillet

La mobilisation est toujours active sur Rambouillet . Mercredi 28 Mars ils étaient entre dix et douze salariés en débrayage d'une demi heure .
La Braconne à été mise au courant avec l'envoi d'un scan.

lundi 26 mars 2012

NA0 2012 / Chapitre 3 - Pic de grève à Néodis Rambouillet

15 personnes ont suivi ce mardi 26 mars un pic de grève à Rambouillet (Néodis), pour revendiquer une augmentation obligatore décente au regard de l'inflation - Une première !!

jeudi 22 mars 2012

NAO 2012 / Chapitre 2


EMPLOYEUR : DES PROPOSITIONS Déconnectées DE LA Réalité

Alors que l’inflation du coût de la vie atteint des sommets sur les fournitures essentielles à la vie de chacun (Loyers, Carburants, Energie, Alimentation) les propositions de l’employeur pour la revalorisation annuelle collective des salaires se présentent ainsi :


Catégorie
Augmentation collective
Enveloppe des Augmentations Individuelles totales
Prime d’Ancienneté moyenne
Ouvriers / Employés
1,4 %
0,4 %
0,3 %
Techniciens, Maitrises
1,4 %
0,4 %
0,3 %
Ingénieurs & Cadres
0 %
1,8 %
0,3 %


Soit un total d’augmentation de la MASSE SALARIALE de 2,1 %, moins que l’indice IPCH = 2,5% , moins que l’indice INSEE publié en février 2012 qui est de 2,3 % !!!!

Cela équivaut, pour les anciens qui sont déjà au maxi du coefficient d’ancienneté, pour ceux qui ont le plus de mal à négocier une augmentation individuelle, à une vraie perte de pouvoir d’achat.

Fort de ce constat la délégation FNAF-CGT INVIVO lors de la deuxième réunion NAO 2012 estime que ces propositions sont inacceptables. Elle demande à la direction de revoir sa position d’ici la troisième réunion prévue le 5 avril.


Je rappelle que le groupe INVIVO a fini l’exercice 2010/2011 avec le chiffre d’affaire le plus important depuis la création du groupe, comme chacun a pu le lire dans les journaux internes.

Les élus FNAF-CGT INVIVO ont rappelé que c’est grâce à la force du travail de chaque salarié que l’exercice précédent s’est envolé ! Ils nous doivent un retour sur les dividendes, non pas uniquement par la prime d’intéressement mais aussi par un niveau de salaire qui doit être de la même porté que cet exercice. Nous vous rappelons que la prime est aléatoire alors que le salaire devient un acquis et cela compte entre autre pour votre future retraite.

La FNAF-CGT INVIVO a besoin de votre soutien. Rejoignez nos rangs en vous rapprochant de vos élus.

Ensemble, luttons pour arracher des augmentations à la mesure de vos efforts.

Yves BARON - Délégué syndical central - 06-75-80-64-27 / cgtinvivo@yahoo.fr