De 2002, date d’entrée en vigueur de l’euro, juqsu’en 2010, l’Insee affiche une augmentation des prix de 18,9%. Alors que pour 3 postes clé que sont le logement, l’alimentation et les transports, la hausse atteint entre 35 et 40%. A titre d’exemple, les loyers ont progressé de 34% à Paris et de 32,8% en province, la baguette de pain a grimpé de 27%, celui d’un poulet de 47%. Les impôts locaux, les taxes fonciéres, d’habitation, d’enlèvement des ordures ménagères ont progressé de 20 à 40% selon les régions, le gaz+59%, le fioul+169%, le tabac +81%, les carburants+72%, l’électricité +20%, la restauration+22% et l’alimentation +16%.
Parallèlement, le salaire moyen qui reflète la moyenne des salaires distribués en France, n’a lui progressé que de 3,77%.
Coût du travail ! (Salaire brut plus cotisations sociales dites patronales)
Il est plus élevé en Allemagne de 12%. En 2008, il est, par salarié travaillant à temps plein dans les secteurs privés concurrentiels (industrie et services), de 52 458 euros en Allemagne contre 46 711 euros en France. Le coût horaire du travail en France est 23,6 euros contre 24,6 euros en Allemagne et la France se situe au huitième rang des 27 pays membres de l’union européenne et en deçà de la moyenne des 27 pays.
Fort de ce constat la CGT INVIVO lors de la première réunion NAO 2012 demande d’élargir la négociation sur quatre points :
- La revalorisation du salaire de 10%.
- Revoir l’accord de la prime de transport en prenant en compte les salariés qui habitent sur des départements limitrophes de l’île de France et du fait que tous les salariés n’ont pas accès aux transports publics. Pour cela il faut que les frais de route soit prix en compte avec chaque année une revalorisation des frais kilométriques. Que le coût des transports public en dehors de l’île de France soit pris en charge en intégralité par l’employeur !
- Les primes d’astreinte soit similaires sur les sites de l’UES en prenant en compte l’accord le plus intéressant.
- Dernier point de la négociation : les cadres quels qu’ils soient doivent avoir l’augmentation annuelle collective car sinon devant les tribunaux cela peut être considéré discriminatoire.
Je rappelle que le groupe INVIVO a fini l’exercice 2010/2011 le plus important depuis la création du groupe.
Les élus CGT INVIVO ont rappelé que c’est grâce à la force du travail de chaque salarié que l’exercice précédent s’est envolé ! Ils nous doivent un retour sur ces dividendes, non pas uniquement par la prime d’intéressement mais par un salaire qui doit être à la même porté que cet exercice. Nous avons rappelé que la prime est aléatoire alors que le salaire est un acquis et cela compte entre autre pour notre future retraite.
Ensemble, luttons pour arracher ces avancées.
Yves BARON - Délégué syndical central - 06-75-80-64-27 / cgtinvivo@yahoo.fr
Site internet - http://cgt-invivo.blogspot.com
