Invivo NSA pris dans
le tourbillon de la mondialisation marchande.
On
voit ainsi réapparaître les anciens marchés boursiers d’EVIALIS avec ses nouvelles
versions réactualisées en capital/investisseurs, prêchées par des cadres
dirigeants qui prétendent dissoudre les antagonismes sur les valeurs de la
coopération agricole dans l’intérêt de son évolution dans le monde. Ces
philanthropes de la coopération agricole nous vantent les fabuleux retours sur
investissement sans les licenciements et les délocalisations avec en prime les
prouesses du CAC 40 sans le chômage. Ils voudraient convaincre
les « salariés » que les « dirigeants » ne
transforment la forme juridique et financière que pour leur bien.
Avant tout, un investisseur s'intéresse au potentiel de
croissance du chiffre d'affaires et des résultats de votre entreprise dans les
trois à sept années à venir
Un capital-investisseur, quant à lui, tire l'essentiel de ses
profits de la revente de ses participations avec de fortes plus-values, à un
horizon allant grosso modo de trois ans à sept ans. Il ne soutient par
conséquent que des entreprises dont il estime qu'elles ont de fortes
perspectives de croissance de chiffre d'affaires et de rentabilité sur cette
durée.
Deux autres caractéristiques à prendre en compte : en premier
lieu, le capital-investisseur exige souvent d'avoir son mot à dire dans la
gestion de l'entreprise ; Ensuite, le processus de recherche d'un tel
partenaire et de contractualisation d'un accord avec lui, revêt une complexité
beaucoup plus grande que la mise en place d'un emprunt bancaire à moyen terme.
Ces précisions ne semblent pas effrayées les directeurs de coopératives, siégeant au CA InVivo qui dans la quête d'un partenaire en fonds propres ne voient que les avantages majeurs à ce pacte d’actionnariat :
Ces précisions ne semblent pas effrayées les directeurs de coopératives, siégeant au CA InVivo qui dans la quête d'un partenaire en fonds propres ne voient que les avantages majeurs à ce pacte d’actionnariat :
-
la société peut y glaner un montant de fonds
propres sans commune mesure avec ce que ses dirigeants ou leurs proches sont
susceptibles d'apporter ;
- le capital-investisseur apporte une aide réelle dans la gestion, qui peut se révéler vitale dans les cas (pas si rares) où le chef d'entreprise souffre de lacunes dans ce domaine ;
- l'expérience montre que la pression des actionnaires extérieurs incite toute l'entreprise à l'excellence ; (Il faudra reverser entre 20 à 30 % de dividendes chaque année ont-ils déclarés)
- et enfin, les fonds propres engrangés améliorent la structure financière de la société, lui permettant, si elle avait atteint son niveau maximal d'endettement, de solliciter à nouveau des crédits bancaires ;
- le capital-investisseur apporte une aide réelle dans la gestion, qui peut se révéler vitale dans les cas (pas si rares) où le chef d'entreprise souffre de lacunes dans ce domaine ;
- l'expérience montre que la pression des actionnaires extérieurs incite toute l'entreprise à l'excellence ; (Il faudra reverser entre 20 à 30 % de dividendes chaque année ont-ils déclarés)
- et enfin, les fonds propres engrangés améliorent la structure financière de la société, lui permettant, si elle avait atteint son niveau maximal d'endettement, de solliciter à nouveau des crédits bancaires ;
Une
rupture avec les mécanismes sociaux antérieurs
Qui
dit investissement privé dit aussi concurrence entre les capitaux et les
capitalistes : la concurrence contraint chaque capitaliste à faire croître
son capital sous peine de faire faillite ; d’où une course sans fin à la
recherche du profit ; un processus permanent d’autovalorisation.
Le commerce lointain approvisionne les
coopératives et procure des profits très élevés mais assortis de risques
considérables. Ce mode d’enrichissement fondé sur l’agriculture intensive et
l’échange inégal conduit à l’opposition de notre économie nationale qui serait une
économie de marchés concurrentielle.
Le
capitalisme contemporain se montre de moins en moins capable d’intégrer les
besoins humains et environnementaux. Il conduit à l’éviction de certains
besoins essentiels : mieux vaut ne pas produire ou investir si cela doit
conduire à une moindre rentabilité.
Nous
insistons sur ce qui ne doit et ne peut pas vraiment, sous peine de graves
dysfonctionnement sociaux, être bradé sur l’autel du profit : l’emploi et
la qualité des matières premières.
D’ailleurs,
n’ont-ils pas déjà commencé par condamner le site SFNPS de Vannes qui emploie
25 salariés ? N’ont-ils pas dénoncé l’Accord 35h00 Union InVivo pour les
activités InVivo Labs ? Ne cherchent-ils pas à obtenir l’abandon des avantages
et garanties collectives de la Convention V branches pour couvrir tous les
salariés de ces activités par la Convention MEUNERIE ? Sachez que vos
cadres dirigeants ne sont pas concernés par ces derniers changements. Ils ont
pu conserver des privilèges et garanties prévoyance santé, mais aussi retraites
complémentaire et supplémentaire 1,24% CCPMA, en intégrant une HOLDING PIVOT, faite sur mesure.
Que faire… Petit mode
d’emploi :
Pour
vous défendre, pour conquérir des droits nouveaux, pour vous donner les moyens,
pour faire avancer vos revendications, il est indispensable d’avoir un-e
délégué-e syndical-e- et des délégués-e du personnel sur chaque lieu de
travail.
Discuter partout du contenu et des
aspects qui doivent encore évoluer. Nombre des revendications des personnels
n'ont pas été satisfaites durant les négociations passées.
La CGT est la seule organisation
syndicale à avoir la volonté d’arriver à obtenir un véritable statut du
personnel et des garanties collectives.
Vous voulez militer syndicalement et vous voulez connaître vos
droits ? Rejoignez-nous et constituez avec nous une liste aux prochaines
élections professionnelles d’INVIVO NSA.
Yves BARON - Délégué syndical
central - 06-75-80-64-27