INZO
Lors du comité de groupe M. Gollier
nous a fait un point sur le groupe INVIVO.
Le
groupe INVIVO va très bien économiquement parlant !
En 2010/2011 INVIVO a versé à ses
adhérents ; c'est-à-dire les coopératives actionnaires du Groupe qu’on
appelle du titre pompeux adhérents 72 millions d’euros !
En 2011/2012 INVIVO a versé 72
millions et 300 000 euros !
Dans le même temps les salaires
ont augmenté sur une moyenne de 1.5%.
De qui se moque-t’on !
Salariés
de INZO aujourd’hui le département Nutrition et Santé Animale (NSA), qui accompagne
des projets d’élevages intensifs au Vietnam, au Brésil, au Mexique ou encore en
Indonésie, Chine, Inde, des pays où la demande en protéines animales ne cesse d’augmenter.
Ce
qui est bon pour les comptes d’INVIVO.
Le
chiffre d’affaires de NSA a progressé de 4% l’année dernière.
L’élevage
des volailles en batterie, volailles qui doivent grossir vite et donc consommer
une forte quantité de protéines ; La part de soja dans leur alimentation
se situe aux alentours de 70%.
La
France importe près de cinq millions de tonnes de soja chaque année
principalement du Brésil.
On
pourrait être heureux de cet état de fait qui rend le département de la
nutrition rentable.
Mais
n’oublions pas qu’INVIVO depuis 2007, avec la fusion d’EVIALIS, s’est séparé de
quinze usines. Le nouveau directeur M. Blandinière, qui a travaillé dans le
secteur agroalimentaire avant Maïsadour, va continuer de développer
l’international sur les pays dits émergents.
La
CGT sera vigilante sur la pérennité des sites de production de l’alimentation
animale qui appartiennent au groupe INVIVO. On déménage la comptabilité de
Château Thierry vers Saint Nolff. La direction refuse de mettre en place
l’accord que la CGT avait signé lors de la cessation d’activité de NOE car ils considèrent
cet accord trop social !
Après
ils osent dire qu’ils ont des valeurs sociales !
Aujourd’hui
le chiffre d’affaires positif doit amener des salaires en hausse !
La
CGT propose de mettre en place un quatorzième mois qui contribuerait à améliorer
la retraite. Des primes variables égalitaires. Une reconnaissance de la pénibilité
en faisant partir les salariés reconnus dans les critères dits pénibles à 55
ans, départ financé par le groupe INVIVO jusqu’à l’âge légal pour percevoir la retraite.
Salarié
des laboratoires M.Gollier est parti à la retraite et a été repris en CDD deux
mois plus tard. Lors du dernier comité
de groupe il a fortement souligné que INVIVOLABS a un an pour se redresser.
Les
salariés font tous les efforts pour atteindre ce but. On ne peut pas leur
reprocher une mauvaise gestion de la part de leurs managers. La CGT l’a
souligné fortement ! A l’initiative
de la CGT, un courrier est parti vendredi 11 octobre 2013 pour demander la
négociation d’une prime exceptionnelle pour toutes les filiales qui n’ont rien eu.
Ce
courrier a été signé par la CGT, CFDT, CFTC et FO, sauf la CGC qui n’a pas signé.
Rejoignez
la CGT pour qu’on fasse une vraie force de contestations et de
revendications !
La
FNAF-CGT INVIVO a besoin de votre soutien.
Rejoignez
nos rangs en vous rapprochant de vos élus.
Ensemble,
luttons pour arracher des améliorations de travail à la mesure de vos efforts.
Yves BARON - Délégué syndical central -
06-75-80-64-27 / cgtinvivo@yahoo.fr
Site Internet - http://cgtinvivo.com
