jeudi 28 avril 2016

Fermeture de l’usine de QALIAN Chierry

C’EST TERMINE (1)

La direction vient de nous annoncer la fermeture plus que probable de l’usine Qalian sur le site de Chierry.  « Nous ne trouvons pas de volume pour remplir l’usine ».                        OU VONT CES VOLUMES ???
Dans l’avenir, nous nous demandons que deviendra cet outil soit disant trop performant…
Le groupe ne peut pas laisser une usine comme celle-ci à l’abandon. 9 ans de vie c’est peu pour un outil à la pointe de la technologie…
L’abandon de l’usine n’est-il pas un gaspillage pour le groupe INVIVO ???
Bien sûr une proposition de reclassement va être faite aux 5 personnes concernées, mais à quel prix ????  Et dans quelles conditions ???
5 ans après la fermeture de l’activité  Noé magasin, c’est le tour de la fabrication. Ne me dites pas que tout cela n’était pas voulu !
(Petit rappel : fermeture de Noé Rambouillet puis  Mur de Bretagne).
 Noé a été tranché pour être mieux liquidé !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Pourtant l’activité Noé disposait d’une situation financière confortable.
Comment en sommes-nous arrivés là : l’arrêt des médicaments à Chierry alors que  l’outil était conçu pour cela, le transfert de nos produits vers d’autres sites, le leurre d’un produit de substitution.
Toutes ces manipulations ont laissé le personnel dans le flou depuis des années. Les risques psychosociaux sont au maximum aujourd’hui !!! 
                                            LA CGT QALIAN

jeudi 7 avril 2016

BIRD

Comprendre le concept d'innovation selon notre équipe BIRD en charge du projet de déménagement :

Dans toute transaction, tout est affaire de marketing. Il en va de même quand il s’agit de réaménager les bureaux et lorsque le concepteur figure au premier rang du classement dans le secteur de l'immobilier.

Dans le cas qui nous occupe, pas moyen de s’entendre :
-          INVIVO  CGT préconise une démarche ergonomique, c’est-à-dire qui cherche à comprendre dans les faits les activités de travail afin de concevoir les aménagements futurs.
-          Alors que les responsables du projet BIRD focalisent sur l’innovation à travers la conception des bureaux. Ils nous expliquent qu’on peut concilier épanouissement et performant avec des temps « dédiés » dans un espace conçu exprès pour laisser aller son imagination.

"La difficulté n'est pas de comprendre les idées nouvelles mais d'échapper aux idées anciennes" J-M Keynes
Or, la Créativité & l’Innovation ne répondent pas à un style ou un concept de mobilier : Il ne suffit pas de prôner l'audace, la créativité, le "out of the box" sans changer les pratiques d’organisation et les modes de management.
L'innovation est une démarche spatiotemporelle :
·         "Spatio" : l'innovation doit être transfonctionnelle et ouverte au plus grand nombre car tout le monde peut avoir des bonnes idées, quel que soit son métier, son statut ou son expérience. Il s'agit davantage aujourd'hui de mobiliser la "sagesse des foules" que de restreindre la recherche de nouvelles idées aux experts.
·         "Temporelle" : les idées surviennent à tout moment, que ce soit pendant ou en dehors du temps de travail (sous la douche, dans les transports, au cinéma...). Par conséquent, restreindre l'exploration de nouvelles idées à une réunion de 2 heures dans des locaux dédiés, n'a plus vraiment de sens
Enfin, moins vous fixez de "cadre", plus vous augmentez la probabilité d'accéder à la sérendipité (trouver une idée que l'on ne cherchait pas ou par erreur, tels que le post-it, le four à micro-ondes ou encore la pénicilline). Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c'est souvent quand on ne cherche pas que l'on trouve...

Autre indice de réussites et non des moindres : une entreprise à intérêt à ce que ses salariés soient heureux au travail ?
Avant la médiatisation des suicides en 2009, le bien-être au travail n'était pas vraiment un sujet de préoccupation des dirigeants. Et si les entreprises ont eu à cœur de motiver leur personnel, c'est sans doute pour augmenter la performance, pas vraiment pour leur bien-être. Ces propos peuvent sembler choquants. Et pourtant, dans notre société, il semble bien que le social soit encore au service de l'économique, et non l'inverse.
Mais contrairement à ce que l'on pense, l'amélioration des conditions de travail agissent sur la satisfaction, ils n'augmentent pas le plaisir au travail.
Mais qui est responsable du plaisir ressenti par chaque salarié ? L'entreprise ? Le salarié ? Les deux ? A priori, tout dépend dans un premier temps de ce que recherche le salarié.
Le plaisir au travail repose principalement sur 2 facteurs :
·         Le contenu des activités et les responsabilités confiées,
·         la convivialité et la bonne ambiance entre collègues.
Si l'entreprise peut agir sur ce second facteur, le premier dépend du ressenti qu'éprouve le salarié à réaliser ses missions. Il s'agit donc d'un facteur endogène qui relève du seul choix professionnel du collaborateur (alors que trop de salariés estiment qu'il appartient à l'entreprise de les rendre heureux).
C'est pourquoi, le bien-être et le plaisir au travail ne peuvent être à la seule initiative de l'employeur.
Il s'agit d'une co-responsabilité.

Sources d’informations :
Les procès-verbaux et tous rapports d’analyses sont à votre disposition et consultables auprès de vos élus CHSCT.
[i] Sondage IFOP 2013
[ii] Enquête Accenture/Right.com 2013
[iii] Derrière les américains et les japonais selon le "Top 100 Global Innovators" de Thomson Reuters d'octobre 2013
[iv] Sondage TNS-Sofres d'octobre 2010
[v] Enquête Ipsos-Endered de février 2012
[vi] Sondage Stepstone de décembre 2010



La performance d’INVIVO serait-elle de concilier mobilier et diversité ? Mais est-ce un concept innovant ?


Les aménagements des nouveaux locaux au 8ème étage Gde Armée, laissent planer le doute sur la prise en compte des besoins de l’activité par les équipes en charge de la commande du mobilier de bureau. Ainsi nous avons pu observer :
-          Des armoires à mi-hauteur dont les portes relevables vers le haut (elles glissent à l’intérieur du caisson) sont lourdes et gênent ensuite, la visibilité des dossiers. De plus, les salariés s’y cognent s’ils les laissent ouvertes car elles sont à hauteur de « tête » quand ils sont assis.
-          Armoires à mi-hauteur à 2 tiroirs : le tiroir du bas reste vide car il est trop bas pour être fonctionnel et de fait, les salariés chargent le tiroir du haut, dont le poids fait basculer le meuble en avant quand ils l’ouvrent trop rapidement.
-          Pour les caissons « haut » : les rangements se font par le haut. Du coup, il faut lever les dossiers, chercher en profondeur, remonter, redescendre les bras et c’est lourd. De plus, le caisson n’a pas la même dimension que les dossiers suspendus et de fait, ne permet pas un rangement organisé des documents.
-          Pour les caissons « bas » : ils sont trop bas, ils doivent se mettre à 4 pattes pour ranger…

Innover, est-ce qu’une question d’audace et de goût pour l’excellence ? Et si on encourageait l’innovation, un univers et une culture d’entreprise qui favorise une inclinaison de l’esprit ?


L’Accord Classification : Une diminution du coût du travail pour optimiser les profits patronaux



L’Accord Classification : Une diminution du coût du travail pour optimiser les profits patronaux.

CET ACCORD fixe les grands principes qui régiront vos rémunérations de demain :

-           Il CONDITIONNE le plafonnement des rémunérations de tout un chacun mis en compétition avec une nouvelle recrue embauchée à  un coefficient inférieur :
A un même coefficient, IL EXISTE plusieurs niveaux de salaire. Si le facteur « différentiel personnel » JUSTIFIE et EXPLIQUE les différences de salaires, on peut CRAINDRE que les choix de nos managers, dans la répartition des augmentations individualisées, SOIENT de gommer les différences entre les anciens et les nouveaux embauchés SOUS PRETEXTE de préserver une certaine cohérence et hiérarchie des salaires dans l’activité.
Exemple : Employé Administratif Qualifié passe du coefficient 285 à 250…. Au final, il existe un décalage de 35 points entre les salariés occupant le même poste et les recrutements à venir.

-          La révision du coefficient à la baisse peut éloigner toute possibilité pour un cadre intermédiaire d’accéder au salaire brut et au statut des cotisants aux régimes ARRCO et AGIRC tranches B et C de la retraite complémentaire (le plafond annuel sécurité sociale en 2015 est de 38 040 € soit 3 170 € bruts mensuels pour appel à cotisations de ces régimes de retraite complémentaire.)

-          LA CGT ne cautionne pas non plus la saisie du différentiel personnel pour augmenter le statut du salarié au coefficient supérieur. Ainsi, vous ne recevrez aucune augmentation individuelle et ce, alors que votre poste de travail évolue sur la grille de salaire.

-          Pour couronner le tout, l’employeur met en place un Comité paritaire d’examen de recours individuels, dont seul le RRH du collaborateur ayant exercé le recours, aura la décision finale en cas de litige entre les délégations employeur et salariés?! Autant dire que ce Comité n’a aucun pouvoir.

Aujourd’hui, la classification flexible et demain peut-être les salaires des hommes alignés sur ceux des femmes, car celles-ci sont généralement 20% moins chers ?!

ON NOUS RETORQUE QUE les salariés manquent de souplesse dans la reconsidération de leur qualification. MAIS Les représentants de l’employeur sont tout aussi rigides dans l’application des décotes des coefficients…
Qu’est-ce qu’on vous dit : « vous êtes trop vieux, pas assez spécialisés, pas assez ceci, beaucoup trop cela ! ». En somme, vous vous heurtez à la rigidité des arguments retenus par les représentants des employeurs quand il s’agit de décider de votre coefficient. On vous rappelle que vous ne perdez pas de salaire et que vous vous accrochez à votre qualification comme des moules sur un rocher.
C’est peut-être vrai ; peut-être que tous les salariés devraient se montrer aussi coopératifs que les organisations syndicales signataires (CFDT, CFTC, FO). Mais, Alors, tout le monde devrait s’assouplir, les salariés comme les représentants de l’employeur. Car à force d’être aussi rigides et de demander mille ans d’expérience, un bac + 20 dans le domaine recherché et un demi-siècle d’expérience réussie dans le même poste, les promotions, comme les recrutements, chez INVIVO souffriront de maladies graves : l’expériencite, la diplômite, le jeunisme et bientôt, le FéMiniSalairiste.
D’ailleurs, ont-ils peut-être déjà imaginés la fuite en avant des hommes pour embaucher essentiellement des femmes ? Car celles-ci sont généralement payées 20% moins chers.

Des maladies graves car les démographes, sociologues et économistes défendent l’idée que les hommes se fournissent du travail les uns, les autres. Ainsi, tout en refusant de maintenir l’employabilité et d’embaucher à des salaires attrayants, en n’offrant aucune perspective de promotion ou d’évolution de carrière professionnelle, les représentants de l’employeur participent directement ou indirectement au turn-over important de 20%, tel que nous l’enregistrons ces dernières années sur le siège. C’est ainsi, qu’à force de changer d’interlocuteur, un client peut perdre confiance et décider de travailler avec un concurrent plus stable et moins mobile ou flexible, lui pour le coup !
Alors, il faudrait l’expliquer gentiment à nos représentants de l’employeur : les rigidités dans la gestion du personnel (l’austérité accrue dans la qualification, rémunération, et les conditions de travail, etc.) créeront peut-être autant la perte de culture que la désaffection pour les valeurs de l’entreprise INVIVO.

 « Mille excuses à Guillaume ERNER dont l’article a été détourné par les élus FNAF CGT - Charlie Hebdo du 16 mars 2016 »

Les représentants du personnel FNAF CGT notre blog  http://cgtinvivo.com ou  http://cgt-invivo.blogspot.com